Clay Ketter : « une surface brûlée (…) dont la lumère subtile évoque un retable ancien ou la surface d’un des derniers Rothko »


« Une des oeuvres les plus spectaculaires de l’exposition est la sculpture Kreugerküche, un faux mur de cuisine calciné. Entre tableau et ready-made, l’oeuvre dévoile une surface brûlée mais dont la lumière subtile évoque un retable ancien ou la surface d’un des derniers Rothko », exposition de Clay Ketter New Works, 10 juin-22 juillet 2006, galerie Daniel Templon (Paris).

Un exemple de « retable ancien », ci-dessous:

John M Armleder : « une approche nettement plus ‘impure’ de l’acte d’exposer »


« A la galerie Art & Essai, John M Armleder réactualise une installation intitulée Enter at Your Own Risk (montrée au Kunstraum d’Innsbruck en 2001). Elle consiste à recouvrir les murs de papier métallique coloré formant des plis chatoyants, sur lequel sont accrochés cinq tableaux monochromes en toile plissée et quatre cibles de néon. Cet ensemble fait référence au mode de présentation des oeuvres d’art sur des tissus plissés dans les salons européens du XIXe et du début du XXe siècles. Alors qu’aujourd’hui le principe du fameux ‘cube blanc’ est toujours de rigueur dans la plupart des musées, John M Armeleder propose ici une approche nettement plus ‘impure’ de l’acte d’exposer, par l’alliance paradoxale d’un héritage moderniste et d’une tradition décorative » – Musée des Beaux-Arts de Rennes, exposition Encore de John M Armleder, 17.05 au 30.06 2006 (en partenariat avec l’Université Rennes 2 et l’Ecole des Beaux-Arts).

Quand l’art réfléchit sur l’art, c’est l’humanité toute entière qui fait un bond en avant.

(RIRES EN BOITE)

Giovanni Anselmo, ou le (non-)art au kilo


A Bruxelles, « restructuration » du musée oblige, certains des chefs d’oeuvre des musées royaux ne sont plus visibles. Patience en attendant de pouvoir de nouveau accéder aux nouveaux musées qui, de la même façon que le musée Magritte, vont naître et récupérer une partie des collections (et par la même occasion, vous faire casquer un ticket de plus, quand il n’en fallait qu’un autrefois – et gratis – pour accéder à toutes les collections)… Car heureusement, les fins décideurs du musée proposent une sélection d' »oeuvres » modernes (Broodthaers, Fontana, Judd…), où vous pourrez calmer votre impatience en riant des inepties comptant pour rien. Ou bien voir, dans le patio, cette remarquable installation de Giovanni Anselmo, grand nom de l’Arte povera. Une installation (toiles, pierres) dont le coût onéreux vient sans doute de ce qu’a dû être appliquée une tarification au poids.

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Bertrand Lavier : frigo + coffre fort = « ordonnance classique »


« En posant, tel quel, un réfrigérateur de la marque Brandt sur un coffre fort de la maque Haffner, Bertrand Lavier réalise une oeuvre énigmatique. Elle renvoie néanmoins à l’ordonnance de la sculpture classique : une oeuvre présentée sur un socle », Isabelle de Maison Rouge, Mythologies personnelles, p. 77.

RIRES EN BOITE ! APPLAUDISSEMENTS !

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La passion de l’insignifiant


Une citation tirée d’un livre ô combien orthodoxe (j’aurai sans doute d’autres occasions de citer d’autres passages de ce livre qui ne fait que décliner une sorte de « si, si, c’est de l’art, même si ça vous paraît ne l’être pas, vous allez aimer et d’ailleurs vous n’avez pas le choix ») et qui naturellement s’émerveille d’une prodigieuse succession de nullités…

Ce livre, signé Isabelle de Maison Rouge, porte le titre très emblématique Mythologies personnelles Lire le reste de cette entrée »

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